Dr Cyril Clerico
CHIRURGIE PLASTIQUE ET ESTHETIQUE
CHIRURGIE DE LA FACE ET DU COU
Chirurgie réparatrice |
Reconstruction faciale
La prise en charge des tumeurs cutanées est un vaste champ d’action qui intéresse à la fois le médecin généraliste qui est le plus souvent le premier à évoquer le diagnostic, le dermatologue pour la confirmation de celui-ci (biopsies cutanées et examen histopathologique) et l’orientation vers une prise en charge thérapeutique. Certaines situations sont simples et peuvent être gérées par un praticien isolé. D’autres, et particulièrement lorsqu’il s’agit de tumeurs malignes, imposent une approche pluridisciplinaire. Le traitement est assuré selon les cas par le dermatologue, le chirurgien plasticien et/ou le radiothérapeute.
Les tumeurs ou lésions cutanées sont des taches ou des excroissances de la peau, de taille, de formes et de couleurs variables. Elles peuvent se situer sur l’ensemble du visage ou du corps. Chaque type cellulaire contenu dans la peau est capable de se transformer en tumeur bénigne ou maligne ; il existe donc un grand nombre de tumeurs cutanées, allant du simple « grain de beauté » à la tumeur très rare. Elles peuvent apparaître au cours de la vie ou être présentes dès la naissance. Elles sont le plus souvent diagnostiquées par un dermatologue ou par votre médecin traitant qui demande à un chirurgien plasticien d’en pratiquer l’exérèse.
En ce qui concerne les tumeurs cutanées, on peut distinguer trois cas de figure :
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tumeurs bénignes (mélaniques, tumeurs de l’épiderme, annexielles, tumeurs du tissu conjonctif)
Certaines lésions peuvent parfois se transformer et évoluer vers la malignité ; il est donc logique de les enlever préventivement.
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tumeurs douteuses (mélaniques notamment)
L’ablation va avoir pour but de soumettre la lésion à un examen anatomopathologique qui, seul, sera en mesure d’affirmer le diagnostic. -
– tumeurs malignes (carcinomes baso-cellulaires, carcinomes épidermoïdes, mélanomes, sarcomes)
Les cancers de la peau doivent être retirés car la chirurgie est bien souvent le seul traitement permettant d’obtenir une guérison complète. Le but est de les enlever en totalité en ménageant une “marge de sécurité” afin de se donner toutes les chances d’éviter une récidive.
Ce qui a été enlevé sera systématiquement soumis à l’analyse anatomopathologique afin de confirmer le diagnostic.
L’exérèse d’une tumeur cutanée, qu’elle soit petite ou grande, reste avant tout un acte chirurgical qui nécessite le respect de certains principes.
Il convient de savoir que lorsqu’une intervention chirurgicale amène à traverser la peau, quelle que soit la technique utilisée pour recoudre celle-ci, elle se réparera en laissant une cicatrice qui ne peut pas disparaître totalement.
Préalablement à l’intervention, un interrogatoire suivi d’un examen de la lésion cutanée aura été réalisé par le chirurgien afin de préciser la ou les possibilité(s) chirurgicale(s).
En cas d’anesthésie autre que purement “locale”, un bilan pré-anesthésique pourra être prescrit et une consultation obligatoirement programmée.
Les suites opératoires peuvent éventuellement entraîner un certain inconfort avec une sensation de tension sur la cicatrice, mais de véritables douleurs invalidantes sont rares.
Des démangeaisons ou petites ecchymoses peuvent apparaître et doivent être considérées comme des suites “habituelles”.
Les fils, quand ils ne sont pas résorbables, sont retirés entre le 5e et le 15e jour.
Concernant l’évolution cicatricielle, il faut noter que la cicatrice, initialement rouge, peut virer au brun et devenir fibreuse, indurée, avant de s’éclaircir et s’assouplir après quelques semaines à quelques mois, le plus souvent au-delà du troisième mois après l’intervention.
L’exposition au soleil doit être évitée, tout en utilisant une protection type “écran total”.
Pour la lecture du résultat final, il faut un délai pouvant aller jusqu’à deux ans pour apprécier l’aspect définitif de la cicatrice. Il est fondamental d’en contrôler régulièrement l’évolution et l’aspect. C’est le seul moyen d’en repérer à temps d’éventuels troubles afin de leur appliquer un traitement approprié.
Il faut préciser que la qualité de la cicatrisation est éminemment variable selon l’âge, les parties du corps, les facteurs environnementaux. Ceci s’explique par le fait que le processus de cicatrisation met en jeu des phénomènes assez aléatoires.
La Dermato-Chirurgie correspond à des interventions “de surface” qui ne concernent que la peau et ne sont donc pas très “lourdes”
En choisissant un Chirurgien-Plasticien qualifié et compétent, formé spécifiquement à ce type de techniques, les risques inhérents à tout acte médical sont limités au maximum;
Celui-ci a la formation et la compétence requises pour savoir éviter toute complication ou les traiter efficacement, le cas échéant.
Fiches informatives - Articles scientifiques - Thèse
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